On désigne sous le terme troubles DYS, l’ensemble des troubles cognitifs spécifiques et des troubles des apprentissages qu’ils induisent. Il y a plusieurs types de troubles DYS parmi lesquels la dyslexie, que l’on connaît assez, mais aussi la dysgraphie, la dyspraxie..
Ces troubles concerneraient 6 à 8% de la population. On peut avoir plusieurs troubles DYS en même temps.
Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) désigne un mode persistant d’inattention avec ou non de hyperactivité qui interfère dans le fonctionnement et le développement de l’enfant.
Ce trouble concernerait 5 à 7% des enfants. Il peut parfois être confondu avec d’autres troubles et doit donc faire l’objet d’un diagnostic par un professionnel. Ce n’est pas parce qu’un enfant a du mal à se concentrer en classe ou qu’il est un peu agité qu’on peut parler de TDA.
Ces troubles résultent de dysfonctionnements cérébraux. Les difficultés et comportements observés chez l’enfant sont indépendants de sa volonté, l’enfant ne fait pas « exprès ». Il est important d’expliquer cela aux enfants et aux parents.
Ces troubles génèrent des difficultés évidentes dans les apprentissages et notamment en classe mais également des difficultés au quotidien. Ils peuvent être à l’origine d’une grande souffrance chez les enfants (stress, anxiété, fatigue, mauvaise image de soi, manque de confiance…)
Un enfant à haut potentiel dispose d’une forme d’intelligence particulière. Il ne s’agit pas là d’un dysfonctionnement cérébral mais d’un fonctionnement différent du cerveau. Le cerveau d’un enfant HP fonctionne à pleine puissance. Le QI élevé est un critère mais pas le seul, ces enfants ont un mode de pensée spécifique et également une personnalité avec des caractéristiques particulières. Ils ont une pensée en arborescence, chaque idée en entraine une autre. Ils apprennent vite et sans effort, ils réfléchissent rapidement sans conscience des procédures de raisonnement. Du côté psycho-affectif, ce sont des enfants hypersensibles, très empathiques et qui ont un sens aigu de la justice. Ces enfants sont souvent incompris par les autres ce qui amène du repli sur soi et de l’isolement, ils peuvent être très anxieux, ils ne savent pas lâcher prise, ils ont souvent une mauvaise image d’eux même et peuvent parfois être en échec scolaire.
Tous ces enfants doivent donc avoir une prise en charge adaptée pour leur permettre de s’épanouir.
Du côté des parents, avoir un enfant « atypique » n’est pas toujours simple, il est important de comprendre comment fonctionne leur enfant pour éviter les malentendus et les conflits. Il est parfois nécessaire pour les parents de se faire aider, et il existe des associations qui peuvent les accompagner.
La sophrologie peut aider les enfants. Elle ne se substitue pas à un traitement médical ni à un accompagnement déjà mis en place auprès de l’enfant mais intervient en complément de ces thérapeutiques.
Avec la sophrologie l’enfant va apprendre à:
- Réguler ses émotions
- Apaiser son anxiété
- Développer une bonne image de lui et sa confiance en soi
- Limiter son agitation et à revenir au calme
- Mieux se concentrer
- Prendre conscience de sa valeur et de la richesse de son mode de fonctionnement
Pour mieux accompagner ces enfants j’ai choisi de me spécialiser auprès de 2 sophrologues expertes dans ce domaine. J’ai désormais de meilleures connaissances et de nouveaux outils pour prendre en charge les enfants et ainsi les aider à révéler tout leur potentiel.
Ressources:
https://www.dys-positif.fr/tda-h/
https://afep-asso.fr